La nouvelle technologie fait évoluer l’apprentissage des élèves dans les écoles de l’Île-du-Prince-Édouard en fournissant aux élèves un accès rapide à l’Internet et aux outils d’apprentissage multimédia.
Grâce à un nouveau réseau de transmission de données qui sera mis en place par le ministère de l’Éducation, les écoles auront accès aux ressources Internet à une vitesse de transmission 33 fois plus rapide qu’avant.
Mildred Dover, la ministre de l’Éducation, a déclaré que l’amélioration de la capacité de la largeur de bande est avantageuse pour les élèves, le personnel enseignant et la communauté. Elle a dit : « Les élèves ont maintenant un accès rapide à une grande quantité de renseignements qui facilitent leur apprentissage. Maintenant, un grand nombre d’élèves peuvent naviguer l’Internet en même temps, tandis que par le passé, la vitesse limitée de l’Internet rendait l’expérience de navigation frustrante et restrictive pour certains élèves et membres du personnel enseignant. Aujourd’hui, la capacité de réunir et d’interpréter des renseignements en se servant de la technologie est une compétence essentielle. Nous sommes heureux de pouvoir offrir aux élèves un meilleur accès aux outils susceptibles d’améliorer leur culture informatique. »
Le ministère de l’Éducation loue des services de réseau de données d’Eastlink pour pouvoir brancher 45 écoles au réseau. Pour ce faire, Eastlink a placé 475 kilomètres de fibres, presque suffisamment pour aller d’un bout à l’autre de l’Île deux fois.
L’investissement d’Eastlink dans l’infrastructure du réseau permettra à plus de communautés d’avoir accès à Internet haute vitesse pour la première fois, permettant à des entreprises insulaires rurales de faire concurrence à celles des milieux urbains.
« Eastlink est fier de travailler de concert avec le ministère de l’Éducation pour offrir de nouvelles technologies aux élèves de la province, a indiqué Dan McKeen, co-directeur général. La capacité et la flexibilité de ce réseau signifie que les élèves de l’Île auront accès à de la technologie de pointe, ce qui leur permettra de faire concurrence sur le marché du travail après avoir reçu leur diplôme. »
Aujourd’hui, lors d’une démonstration de la nouvelle technologie à l’école secondaire de Morell, l’enseignant Randy Cheverie a dit que le réseau permet aux enseignants d’actualiser leurs cours et de rendre la classe plus intéressante en se servant de matériel riche en images et en utilisant des applications Web interactives.
« Le service amélioré donne à l’école secondaire de Morell et à de nombreuses autres écoles le même accès à la technologie dont les écoles urbaines profitent depuis un certain temps. Ce service est grandement apprécié des élèves et des enseignants, »
a-t-il dit.
Outre la facilitation de l’apprentissage des élèves, le réseau améliore le service de plusieurs autres manières. Si une école a des problèmes de réseau, l’équipe de soutien technique peut souvent déterminer et résoudre le problème à distance, sans avoir à se rendre à l’école.
Plusieurs écoles partagent maintenant un seul serveur plutôt que d’avoir un serveur de 10 000 $ dans chaque école. Grâce au nouveau réseau, l’école St-Augustin et l’école française de Kings-Ouest partageront bientôt le serveur et les logiciels et à l’école François-Buote à Charlottetown. Ce partage permet également de réduire le coût des permis d’utilisation et de l’entretien des serveurs.
La conception du réseau permettra d’augmenter la capacité du serveur afin de permettre l’utilisation de nouvelles applications d’apprentissage, notamment la formation à distance et les vidéos sur demande.
Grâce à la grande capacité du nouveau réseau de l’éducation, certains ministères du gouvernement et certaines communautés pourront améliorer leurs services. Les centres Accès Î.-P.-É. à Montague et à Souris seront bientôt les premiers sites gouvernementaux à partager le réseau de l’éducation. D’autres services gouvernementaux en feront autant bientôt.
Ces améliorations majeures apportées au réseau par l’entremise de ce partenariat avec Eastlink n’entraînera pas de coûts additionnels pour le gouvernement.

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