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November 26, 2002
Pour publication immédiate

Les Représentants de la Santé Rendent Publics les Résultats Préliminaires de L'enquête Sur E. Coli

Santé et Services sociaux

Le médecin hygiéniste en chef, le docteur Lamont Sweet, a laissé savoir aujourd'hui que la source des premières manifestations de E. coli à l'hôpital Hillsborough se trouvait dans les salades et les sandwichs préparés à la cuisine de l'hôpital.
Cette conclusion est fondée sur trois observations principales d'une étude des renseignements alimentaires fournis par le personnel ayant mangé la nourriture provenant de la cuisine de l'hôpital durant la période s'étendant du 28 octobre au 3 novembre 2002, et d'une analyse de cas-témoin.
Bien que l'analyse n'ait pas fourni de corrélation directe entre les bactéries et une salade ou un sandwich, elle fait clairement ressortir l'une ou l'autre des quatre salades ou des quatre sandwichs. On n'a pas pu tester aucun des aliments que l'on a cru être la source des bactéries.
L'analyse des renseignements alimentaires indique que le personnel ayant consommé ou préparé les salades avait 5,6 fois plus de chances de souffrir des effets de E. coli 0157:H7 que toute autre personne. Quant au personnel qui a consommé ou préparé les salades ou sandwichs des distributeurs automatiques, ses chances d'être malade sont 7,3 fois plus élevées. Le personnel qui a consommé ou préparé des sandwichs contenant certains aliments également présents dans les salades avait 22,9 fois plus de chances d'être malade.
Le docteur Sweet a déclaré : « ces résultats sont très significatifs et, en d'autres mots, il est très probable qu'ils sont exacts. »
En date de 25 novembre, on a confirmé que six membres du personnel de l'hôpital et quatre patients étaient atteints de E. coli 0157:H7. Ont également été diagnostiqués un membre du ménage d'un employé de l'hôpital, et un résident de la Talbot House qui a reçu de la nourriture de l'hôpital Hillsborough.
L'organisme qui a causé la flambée épidémique a été diagnostiqué au laboratoire de Santé Canada, à Winnipeg, comme un bactériophage de type 32, inhabituel au Canada, et différents des autres types de E. coli confirmés à l'Île-du-Prince-Édouard au cours des derniers mois. Le docteur Sweet a indiqué à ce sujet : « Cela montre que l'organisme impliqué dans la flambée épidémique qu'a connue l'hôpital Hillsborough n'a touché que les personnes ayant consommé des aliments provenant de la cuisine de l'hôpital, sans se répandre dans la communauté. »
Le directeur des Services de soins aigus et de santé mentale de la région sanitaire de Queens, Cecil Villard, a indiqué que, même si aucune faiblesse sérieuse ne s'est manifestée dans la manipulation des aliments ou les pratiques de préparation à l'hôpital, les processus en cause continuent de faire l'objet d'une surveillance attentive. Des mesures de contrôle d'infection supplémentaires sont toujours mises en œuvre par les tous les patients et le personnel qui ont testé positifs. Monsieur Villard a mentionné : « Les patients, les familles et le personnel ont connu des moments très difficiles, et nous avons vivement apprécié la collaboration et le soutien que nous avons reçus de tous jusqu'à ce que la source des bactéries puisse être isolée. »
Les tests faits sur les échantillons originaux provenant de tous les patients et des membres du personnel qui ont rapporté des symptômes se poursuivront jusqu'à ce que l'on obtienne trois résultats consécutifs négatifs de chaque échantillon. À ce sujet, le docteur Sweet a déclaré : « Parce que les bactéries ne sont pas toujours présentes dans tout l'échantillon, il n'est pas rare d'obtenir un résultat positif suivi d'un ou de deux résultats négatifs. C'est la raison pour laquelle il est très possible que nous devions encore confirmer certains nouveaux cas, même si les gens n'ont pas ou peuvent ne pas avoir eu de symptôme. »
Dans son rapport d'enquête au ministre de la Santé et des Services sociaux et à la région sanitaire de Quenns, le docteur Sweet fait plusieurs recommandations : que les patients ayant testé positifs demeurent dans des locaux séparés de l'hôpital jusqu'à ce qu'on obtienne deux tests négatifs à deux semaines d'intervalle; que le personnel de cuisine suive de bons principes de manutention et de préparation des aliments et qu'il participe à des séances de formation régulières sur la manutention des aliments; que l'accès aux cuisines soit limité aux préposés à la manutention des aliments et au personnel de cuisine; que le personnel de cuisine demeure à la maison lorsqu'il est en congé de maladie officiel; que, pour les six prochaines semaines, des échantillons de tous les aliments servis en cuisine soient conservés au réfrigérateur pour une période de 16 jours et qu'ils puissent être testés; que l'hôpital ajoute du personnel infirmier chargé de la prévention des infections.
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Contact pour les médias: Jean Doherty
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